Repeints à tempera
La retouche consiste à combler précisemment les lacunes avec des couleurs aux tons pour redonner sa lecture à l'oeuvre.
« Vierge » probablement du XVIè Italien , peinte sur un panneau très épais endommagé par les vers & l'humidité . La peinture avait d'importants soulèvements & manques d'écailles . Également une usure ou une altération des couleurs au niveau des bleu faisait disparaître une partie de la chevelure . Un dessin sur calque a servi pour la recherche de la coiffure & sa reconstitution par de légers glacis .
Une copie d'après L Robert de « L'arrivée des moissonneurs dans les Marais Pontins » altérée par de larges craquelures ouvertes qu'il a fallu intégrer par des retouches colorées … après un nettoyage & allègement de vernis .
Les anciennes restaurations sur ce portrait d'un « Marquis » du XVIIIè s'étaient dégradées avec le temps : perte d'adhérence & altération des anciens repeints . La peinture a été totalement déverni & les repeints enlevés pour retrouver les couleurs d'origine … & les manques comblés par de nouvelles retouches .
Cette « Élégante à l'ombrelle » , déjà rentoilée & très usée par des nettoyages successifs a été retouché avec de légers glacis pour intégrer les usures .
Peinture de Trumeau représentant des "joueurs de cartes", les anciens repeints en épaisseur ont été enlevés mécaniquement au scalpel et retouchés.
« Femme tenant une marguerite » , peinture du XVIIè ayant subi de multiples restaurations . Les détails de l’œil montrent les repeints avant la restauration : les anciens mastics sont dégagés après l’enlèvement des repeints … puis l’œil retouché de façon illusionniste .
Une grande huile sur toile pour cette représentation d'une « Vieille femme assise dans un fauteuil en osier » qui présentait de nombreux soulèvements & manques d'écailles de peinture dus probablement à un problème de préparation . Après refixage & comblement des lacunes avec un mastic les lacunes ont été retouchés .
Cette « Composition aux gibiers » avait subi d'anciennes restaurations « inadéquates » ! au verso un enduit cartonneux destiné à consolider la toile à durci les mastics non réagrées au recto . Ceux-ci étaient masqués par de larges repeints débordants ; un nettoyage délicat a été réalisé pour retrouver au maximum la peinture d'origine ; de larges retouches en glacis ont restitué la composition originale.
Pour cette « Adoration des Rois Mages » peinte à l'huile sur cuivre , les retouches ont été posé en épaisseurs . En effet , les mastics qui permettent de rétablir le niveau de la couche picturale n'adhèrent pas sur le cuivre . Pour la restauration de ce type particulier d’œuvre il faut donc utiliser la matière du pigment à retoucher utilisé.
Cette « Vierge à l'Enfant » du XIXè avait été très endommagé par des repeints & mastics épais & débordants dans le non respect de l'artiste . Ils ont été enlevé & les retouches effectuées strictement à l'intérieur des lacunes .
Des petites retouches en glacis ont masqué les taches qui altéraient les traits de ce « Portrait de femme cape bleue » XVIIIè.
Cette « Montée Saint Maurice » peu sale , présentait quelques manques de peinture & des taches . Des retouches , ponctuelles en place des manques & en glacis sur les taches ont permis à l’œuvre de reprendre son ascension.
Beau portrait à la manière de Greuse, fin XVIIIè. Ce «Portrait de jeune étudiant»avait déjà été restauré. Les repeints à l'huile ont été enlevés aux solvants et les retouches éffectuées au niveau des carnations avec des temperas à l'eau.
«Portrait de femme en collerette à dentelle» dont la toile a subit un sévère accident endommageant l'expression du visage. Après une remise à niveau des empâtements de cette peinture XIXè, une retouche illussionniste restitue le regard vers le spectateur.
Une mauvaise qualité des pigments ou des liants contribuent parfois à la détérioration de l'oeuvre. C'est le cas pour cette «Jeune femme assise sur une bergère» dont les tons et modelés d'arrière plan pulvérulents (bergère et rideaux) avaient disparu! La retouche illusionniste restitue cet intérieur XIXè
«Saint Pierre et Saint Paul», panneau du XVIè, enduit d'un fond à la feuille d'or, présentait des manques provoqués par un soulèvement de la préparation. Après refixage les tons sont restitués ponctuellement dans les manques.
«Entablement aux fruits de la mer», peinture du XVIIè, présentant de nombreux accidents anciens et des trâces d'usures, une retouche ponctuelle et illusionniste redonne sa lecture au tableau en restituant l'éclat des glaçis de finition et certains détails masqués par l'encrassement .
Rentoilage et retouche de portrait.
L'importance des déchirures a nécessité un rentoilage (doublage de la toile) avant nettoyage et retouches.
Faites le premier pas, vos toiles vous en seront pleinement reconnaissantes.
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Copyright © 2025 Atelier Barucco.
Création par l'agence Outremer
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